Yahia Belaskri

  • (Magellan, 2023)
    Chroniques amères d'un Méditerranéen
     
    Yahia Belaskri - Festival du Premier Roman et de Littératures Contemporaines 2021
    (Magellan, 2023)
    Chroniques amères d'un Méditerranéen
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    Chroniques amères d'un Méditerranéen

    Recueil de chroniques publiées par le magazine belge Notre Afrik et la revue Apulée. Yahia Belaskri raconte, commente et réagit aux soubresauts du Monde, de l'Afrique et de l'Algérie entre 2010 et 2022 avec la hauteur de vue et le recul de celui qui a vécu dans sa chair le déchirement de l'exil.

    Pour ce journaliste algérien installé en France depuis les émeutes de 1988, écrire est un acte de liberté. À travers de nombreux articles, essais et nouvelles, il pose un regard critique empreint d’un profond humanisme sur l’histoire de l’Algérie, de la France et des rapports conflictuels entre ces deux pays. S’il sait dépeindre la misère, la violence des guerres civiles en Algérie, il ne sombre jamais dans la fatalité tout en restant très réaliste.

    Yahia Belaskri a publié six romans : Le bus dans la ville (Vents d'ailleurs, 2008), Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut (Vents d’ailleurs, 2010), Prix Ouest-France / Etonnants Voyageurs et Prix Coup de cœur de Coup de Soleil Languedoc-Roussillon, Une longue nuit d'absence (Vents d'ailleurs, 2012), Les fils du jour (Vents d’ailleurs, 2014), Prix Beur FM TV5 Monde ET Prix Coup de cœur des Journées du Livre Européen et Méditerranéen, Le livre d’Amray (Zulma, 2018) et Le silence des dieux (Zulma, 2021), tous empreints de l’Histoire de l’Algérie, marquée par la guerre et les violences. Il a également publié des essais : Abd El-Kader : Le combat et la tolérance (Magellan et Cie, 2016), Lettre ouverte à ceux qui se sentent envahis et à ceux qui veulent tout détruire au nom de leur croyance étriquée (Le Réalgar, 2018) et Chroniques amères d'un Méditerranéen (Magellan, 2023).
    Il est également membre du comité de rédaction de la revue Apulée.

    * 2011 : invité dans le cadre de la saison littéraire pour Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut
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    2013 : invité dans le cadre de la "Semaine Camus", hommage au 100ème anniversaire de la naissance de l'auteur
    * 2015 : parrain du Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
    * 2016 : parrain du Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
    * 2017 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
    * 2018 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Le livre d'Amray
    * 2019 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
    * 2020 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines (annulé en raison du covid)
    * 2021 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
    * 2022 : invité dans le cadre de la saison littéraire pour Le silence des dieux
    * 2023 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour la revue Apulée
    * depuis 2014 :  juré du prix Littéraire du 2e roman

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    Le silence des dieux
    Le silence des dieux
    (Zulma, 2021)

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    Aux portes du désert, le village de la Source des Chèvres n’est relié à la route que par une piste de terre. Un matin, des soldats bloquent l’accès, et le village se retrouve isolé du monde.
    Entre le café et la mosquée, sur la petite place où résonne encore la voix du porteur d’eau et le passage des nomades, on cherche à comprendre, à désigner un coupable, pour s’en débarrasser comme d’une malédiction.
    Face aux luttes de pouvoir qui s’engagent, une voix s’élève. Celle de Ziani le Fou. Pieds nus, cheveux hirsutes, il clame ses prophéties mais reste celui dont on se moque et se méfie. D’où naîtra l’espoir ? D’où, sinon de celles qui œuvrent en silence contre l’oppression et la convoitise, contre l’obscurantisme et la résignation. Avec Zohra, Badra, Setti, Aïcha et bientôt toutes les femmes, se lève le vent de la révolte.

    Inspiré d’un fait réel, Le Silence des dieux est une magnifique allégorie de la liberté et de la réconciliation, face à tous les enfermements.

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    Le livre d’Amray (Zulma, 2018) - Yahia Belaskri - Festival du Premier Roman et de Littératures Contemporaines 2021
    Le livre d’Amray
    (Zulma, 2018)

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    Amray est né avec la guerre, entre le souffle du chergui et les neiges des Hauts Plateaux. Mais bientôt son monde vacille et les amis d’enfance, Shlomo, Paco, Octavia – celle qu’il nomme ma joie – quittent le pays.Resté là comme en exil, Amray, fils de fières et nobles figures de résistance, Augustin, la Kahina ou Abd el-Kader, part lui aussi chercher plus loin ses horizons.
    Roman de toutes les premières fois, premier amour, premières folies, premiers combats, le Livre d’Amray est une charge ardente contre tous les intégrismes, un chant vibrant d’amour pour une terre qui n’est jamais nommée, une Algérie rêvée et rendue à la vie – un chant d’espoir au monde.
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    Les fils du jour
    Les fils du jour
    (Vents d'ailleurs, 2014)

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    Les fils du jour constituent une tribu de nomades de l'Ouest algérien, dans la wilaya de Tlemcen. El Hadj, le fils préféré, épouse Agathe, une Espagnole chrétienne vivant à Sebdou. Sur fond de colonisation de l'Algérie par la France, de révoltes, de famines et de répression, ils tentent de vivre leur union controversée en se mêlant aux migrants, aux musulmans, aux chrétiens et aux juifs.

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    Une longue nuit d'absence
    Une longue nuit d'absence
    (Vents d'ailleurs, 2012)

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    Paco a dix ans quand il traverse son pays à vélo, explore chaque recoin de son Andalousie natale. À 16 ans, mentant sur son âge, il s’engage aux côtés des Républicains, prend part à la guerre d’Espagne, lutte pour ses idées de fraternité. Il mène les hommes, commande et espionne pour la République jusqu’à ce qu’il s’enfuie, battu, en 1939, sur le bateau Republica sur la Méditerranée avec Oran à l’horizon.
    Déraciné mais toujours aussi engagé, il va retrouver à travers les prémisses de la guerre d’Algérie, les raisons de ses combats et de ses indignations.

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    Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut
    Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut
    (Vents d'ailleurs, 2010)

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    Déhia, jeune femme universitaire, promise à un avenir radieux, se heurte dans sa propre famille à l'extrême violence de l'histoire algérienne récente. Belle femme dans une société où la religion, la corruption, la violence tiennent lieu de boussole, comment peut-elle vivre, tracer sa voie sans se perdre ? Ariel, cadre dans une entreprise, s'accroche à ses idéaux, essaie d'échapper aux pressions, petites et grandes, avant de tenter sa chance loin, très loin... Deux mémoires saccagées, une femme et un homme au passé amer qui prennent le chemin de la vie, malgré tout, ensemble.

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    Le bus dans la ville
    Le bus dans la ville
    (Vents d'ailleurs, 2008)

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    Une famille, un quartier, toute une ville prend corps à travers le regard d'un homme qui, assis dans un bus, traverse les lieux de son enfance et de sa jeunesse. L'Algérie est là, elle s'impose, exigeante et intransigeante. Les voisins, les amis, la famille, les premiers amours, les professeurs, les poètes et les révolutionnaires, les hardis et les lâches, les idoles et les effacés, chaque personnage transporte un morceau de la ville, donne le goût de la vie ou succombe au désespoir, à la désillusion, se fait poète ou dramaturge. En filigrane, les petites histoires reflètent la grande et font écho avec elle. La ville reste, tantôt laide tantôt attachante, l'unique point de repère spatial, le temps s'amenuise entre réel et imaginaire, entre le temps des souvenirs et le maintenant retrouvé.

    Dans ce premier roman, Yahia Belaskri brosse un portrait palpitant d'une ville envahissante et omniprésente, où le récit entremêle avec délectation les personnages en un mélange intime.
     

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