Makenzy Orcel

  • (Rivages, 2022)
    Une somme humaine
     
    Makenzy Orcel
    (Rivages, 2022)
    Une somme humaine
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    Une somme humaine

    La voix de l’héroïne nous parvient depuis l’outre-tombe. À la fois anonyme et incarnée, c’est la voix d’une seule femme et de toutes les femmes. Elle nous raconte dans des carnets dérobés au temps et à la mort une enfance volée, une adolescence déchirée, une vie et un destin brisés.
    Ayant grandi dans un village de province où règnent la rumeur et la médisance, négligée par ses parents, surtout par sa mère qui lui préfère les roses de son jardin, c’est à peine si elle trouve quelque réconfort auprès de sa grand-mère plus aimante. Elle s’échappe à Paris dans l’espoir de mener une vie à l’abri des fantômes du passé. Elle y poursuit des études de lettres à la Sorbonne, rencontre l’amour avec un homme ayant fui la guerre au Mali, fait l’expérience du monde du travail, avant de subir finalement l’épreuve de l’abandon et de sombrer dans l’irréversible errance.

    Makenzy Orcel a publié une dizaine d’ouvrages, entre romans et poésie : La douleur de l'étreinte (Deschamps, 2007), Sans ailleurs (Arche collectif, 2009), À l'aube des traversées et autres poèmes (Mémoires d'encrier, 2010), Les latrines (Mémoires d'encrier, 2011), Les immortelles (Zulma, 2012), La nuit des terrasses (La Contre-Allée, 2015), L'ombre animale (Zulma, 2016), Prix Littérature-Monde 2016, Prix Louis Guilloux 2016, Prix Littéraire des Caraïbes de l'ADELF 2016 et Prix Ethiophile 2016, Caverne (La Contre-Allée, 2017), Prix Littéraire des lycéens et apprentis en Ile de France 2017, Maître-Minuit (Zulma, 2018), Une boîte de nuit à Calcutta (avec Nicolas Idier) (Robert Laffont, 2019), Pur sang (La Contre-Allée, 2021), L’Empereur (Rivages, 2021) et Une somme humaine (Rivages, 2022).

    * 2013 : invité au Festival du Premier Roman pour son premier roman Les immortelles
    * 2015 - 2016 : accueilli en résidence d'écriture en Mayenne
    * 2016 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
    * 2018 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour l'ensemble de son oeuvre, puis dans le cadre de la saison littéraire pour Maître-Minuit (écrit lors de sa résidence d'écriture en Mayenne)
    * 2019 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour les éditions de La Contre-Allée
    * 2021 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Pur sang et L'empereur
    * 2023 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Une somme humaine

    Bibliographie

     

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    Une somme humaine
    Une somme humaine
    (Rivages, 2022)

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    La voix de l’héroïne nous parvient depuis l’outre-tombe. À la fois anonyme et incarnée, c’est la voix d’une seule femme et de toutes les femmes. Elle nous raconte dans des carnets dérobés au temps et à la mort une enfance volée, une adolescence déchirée, une vie et un destin brisés.
    Ayant grandi dans un village de province où règnent la rumeur et la médisance, négligée par ses parents, surtout par sa mère qui lui préfère les roses de son jardin, c’est à peine si elle trouve quelque réconfort auprès de sa grand-mère plus aimante. Elle s’échappe à Paris dans l’espoir de mener une vie à l’abri des fantômes du passé. Elle y poursuit des études de lettres à la Sorbonne, rencontre l’amour avec un homme ayant fui la guerre au Mali, fait l’expérience du monde du travail, avant de subir finalement l’épreuve de l’abandon et de sombrer dans l’irréversible errance.

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    Pur sang
    Pur sang
    (La Contre-Allée, 2021)

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    Pur sang est un long poème dans lequel Makenzy Orcel retrace son itinéraire individuel, de l’enfance à la naissance de l’écrivain. Nourrie de l’histoire contemporaine d’Haïti, c’est une voix qui émerge, se cherche et trouve ses mots. Une langue poétique qui explore un rapport intime au monde.

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    recueil de textes inédits
    Paysage(s)
    (Warm, 2021)

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    « Offrir des paysages à des auteurs talentueux, les y installer pour quelque temps, c’est laisser un monde infuser dans leur regard. Bouilleurs de crus, bouilleurs de mots, ils nous affolent les sens, ils nous enivrent en métamor-phosant l’espace en phrases. Ils ont distillé des paysages d’automne et d’hiver, paysages agricoles, sauvages, urbains, ils les ont avalés, dévorés, déformés. Ils se sont mêlés à ces lieux, pour nous offrir ce que leur sensibilité, leur imagination, leurs rêveries, en ont tiré. Ces quelques textes sont des chimères, mi-hommes mi-paysages. » Carole Martinez

    Entre fiction, poésie et journal de bord, Paysage(s) est un parcours polyphonique en compagnie de dix auteurs accueillis en résidence d’écriture en Mayenne par Lecture en Tête.

    Textes de Wilfried N’Sondé, Virginia Bart, Jaunay Clan, Violaine Bérot,  Velibor Čolić, Makenzy Orcel, Marlène Tissot, Olivier Maulin, Charles Robinson, Denis Michelis. Préface de Carole Martinez

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    L'Empereur
    L'Empereur
    (Rivages, 2021)

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    Ayant commis l’irréparable, un homme attend dans sa chambre qu’on vienne le chercher. Son passé résonne en lui comme un tambour. Cette jeunesse de zombie, sous l’effroyable emprise d’un maître vaudou. Ces aubes aliénantes employées à livrer des journaux jusque dans les coupe-gorges de Port-au-Prince. C’est pour elle, la femme du bus, qu’il a du sang sur les mains, pour celle qu’il a aimée. Un espoir comme un rêve trop vite dissipé.
    Mêlant savamment la magie du conte au réalisme le plus cru, Makenzy Orcel nous fait partager les tourments d’un esprit blessé en lutte contre toutes les formes d’oppression

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    Maître-Minuit
    Maître-Minuit
    (Zulma, 2018)

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    On pourrait dire que Poto est né sous les tristes tropiques d’une dictature sanguinaire – terre d’apocalypse où la violence est partout – de père inconnu et de Marie Élitha Demosthène Laguerre, sa mère présumée qui erre chaque nuit dans les vapeurs de colle.
    On pourrait dire aussi que Poto a un vrai don pour se percher au niveau des étoiles, rêver sa vie, lui qui joue aux petits soldats avec des cafards dans ce qui lui sert de chambre et se raconte le monde, et tous les mondes possibles, à coups de crayon.
    Et puis Poto se met en chemin. Ses dessins dans un sac à dos, il mime le fou pour que la faune de la cité le laisse en paix, vivant de larcins et de jongleries, avec pour seule ambition de continuer à vivre et d’être un artiste… Jusqu’au jour où il se place sous l’étrange protection d’un tueur à gages à la solde du président-à-vie, le boss de la cité, qui tire les ficelles dans ces bas-fonds où tout un peuple joue chaque jour sa survie.
    Voici donc l’histoire d’un funambule, d’un arpenteur qui apprend tout de la vie en marchant, incarnation nouvelle de Maître-Minuit, géant haïtien légendaire, « un homme qui reste debout, avance toujours, quoi qu’il arrive ».

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    La nuit des terrasses
    La nuit des terrasses
    (La Contre-Allée, 2015)

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    « J’ai commencé à fréquenter les bars, donc boire, très tard dans ma vie. Pour une raison très simple, il faut payer après avoir consommé… Aujourd’hui dès que j’arrive dans une ville, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est d’aller faire la tournée des bars. Carrefour de toutes les occurrences. Des histoires, aussi banales soient-elles parfois, qui hantent toute une vie. Depuis bientôt une décennie c’est devenu un de mes endroits préférés. Et Dieu sait combien j’en ai fait dans mes voyages. J’ai voulu faire un livre pour habiter, aborder autrement ces vécus…
    Tous les poèmes du recueil La nuit des terrasses forment ensemble une seule plongée à travers ces espaces réels ou imaginaires, pour combiner non seulement ces instantanés, ces souvenirs disparates, mais aussi inviter l’autre à sortir sa tête de son verre, à la convivialité. Le verbe « boire » ne se conjugue-t-il pas mieux ensemble ?
    La nuit des terrasses célèbre l’instant, la rencontre des corps et l’amitié. »
    Makenzy Orcel

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    Les immortelles
    Les immortelles
    (Zulma, 2012)

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    Les Immortelles, ce sont les prostituées de Port-au-Prince. L’une d’elles prend à parti l’inconnu monté la voir au bordel. Apprenant qu’il est écrivain, elle lui propose un marché : contre son corps, écrire l’histoire des putains défuntes, emportées par le séisme sous les décombres de béton. D’une surtout : la petite, la fugueuse Shakira venue sous son aile un jour dans la haine de sa bigote de mère. De la belle et orgueilleuse Shakira toute pénétrée d’une passion dévorante pour Jacques Stephen Alexis, l’immense écrivain qui fait battre le cœur d’Haïti. Shakira la révoltée devenue la plus convoitée des putains de la Grand-Rue.
    Avec ce roman de feu, qui marie le Ciel et l’Enfer, la transgression par le sexe et la mort atteint à la plus authentique humanité, la plus bouleversante, celle qu’aucune morale ne contrefait.
    Avec une liberté absolue de ton, Makenzy Orcel prête voix à tout un monde. « La petite. Elle le disait souvent. Les personnages dans les livres ne meurent jamais. Sont les maîtres du temps. »