LA LITTÉRATURE EST-ELLE UNE AFFAIRE POLITIQUE ?
Quel que soit le lieu d’origine de l’écriture, l’acte littéraire se pose comme acte politique. À quels enjeux peut-il répondre ?
- Sorj Chalandon© JF Paga - Grasset
Journaliste et grand reporter, Sorj Chalandon est l'auteur de reportages sur l'Irlande du Nord et le procès de Klaus Barbie qui lui ont valu le Prix Albert Londres en 1988. De 1973 à 2007, il est journaliste à Libération. Il est aujourd'hui journaliste au Canard Enchaîné.
Sorj Chalandon a publié dix romans : Le petit Bonzi (Grasset, 2005), Une promesse (Grasset, 2006), Prix Medicis, Mon traître (Grasset, 2008), Prix Jean Freustié, Prix Joseph Kessel, Prix Simenon et Prix Lettres Frontière 2008, La légende de nos pères (Grasset, 2009), Prix Ouest du Printemps du Livre, Retour à Killybegs (Grasset, 2011), Grand Prix de l’Académie française, Le quatrième mur (Grasset, 2013), Prix Goncourt des lycéens, Prix des lecteurs Escale du livre et Prix des libraires du Québec, Profession du père (Grasset, 2015), Prix du Style, Le jour d'avant (Grasset 2017), Une joie féroce (Grasset, 2019) et Enfant de salaud (Grasset, 2021).
*2006 : invité au Festival du Premier Roman pour son premier roman Le petit Bonzi, et invité dans le cadre de la saison littéraire de Lecture en Tête pour Une promesse
* 2008 : parrain du Festival du Premier Roman, et invité dans le cadre de la saison littéraire de Lecture en Tête pour Mon traître
* 2009 : parrain du Festival du Premier Roman, et invité dans le cadre de la saison littéraire de Lecture en Tête pour La légende de nos pères
* 2010 : parrain du Festival du Premier Roman
* 2011 : parrain du Festival du Premier Roman, et invité dans le cadre de la saison littéraire de Lecture en Tête pour Retour à Killybegs
* 2012 : parrain du Festival du Premier Roman
* 2013 : invité au Festival du Premier Roman, et dans le cadre de la saison littéraire de Lecture en Tête pour Le quatrième mur
* 2014 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
* 2015 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines, et dans le cadre de la saison littéraire de Lecture en Tête pour Profession du père
* 2016 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
* 2017 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
* 2018 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines, et dans le cadre de la saison littéraire de Lecture en Tête pour Le jour d'avant
* 2019 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines, et dans le cadre de la saison littéraire de Lecture en Tête pour Une joie féroce
* 2020 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines (annulé en raison du covid)
* 2021 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines
* 2022 : invité dans le cadre de la saison littéraire de Lecture en Tête pour Enfant de salaud
* depuis 2013 : président du jury du Prix Littéraire du 2e roman - Denis Michelis© JM Héliès
Denis Michelis a publié quatre romans : La chance que tu as (Stock, 2014) pour lequel il est invité en 2015 au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines, Le bon fils (Noir sur blanc, 2016), Prix des lycéens d’Ile de France, Etat d’ivresse (Noir sur blanc, 2019), et Encore une journée divine (Noir sur blanc, 2021), écrit lors de sa résidence d’écriture en Mayenne en 2018-2019.
Il a traduit plusieurs romans de l’allemand et de l’anglais. - Alexandre Gefen(L’Observatoire, 2022)La littérature est une affaire politique(L’Observatoire, 2022)La littérature est une affaire politiquenonImage
Dans notre société du spectacle et de l’entertainment, on fait trop souvent croire que la littérature sert de divertissement. On prétend qu’elle est faite pour s’éloigner du monde, pour s’évader, pour s’affranchir des problèmes quotidiens… Cette enquête auprès de 26 écrivains contemporains montre le contraire : la littérature est avant tout une affaire politique. Composé d’entretiens inédits, les auteurs français sont loin de prôner une indifférence esthète à l’égard des problèmes politiques, choisissent de faire de leur récit un outil d’analyse des inégalités, tournent autour de l’autobiographie ou du reportage, pour mieux interroger les discours sociaux et les remettre en cause. De Jean Rouaud à Laurent Gaudé, en passant par Leïla Slimani, Alice Ferney et Laurent Binet : un véritable panorama d’une littérature avide de changer notre société.
Alexandre Gefen est directeur de recherches au CNRS et critique littéraire. En 1999, il fonde le site internet Fabula, consacré à la recherche en littérature.
Alexandre Gefen a publié cinq essais : La Mimèsis (étude accompagnée d’une anthologie de textes théoriques) (Flammarion, 2002), Inventer une vie, La Fabrique littéraire l’individu (Les Impressions nouvelles, 2015), Vies imaginaires, Anthologie de la biographie littéraire (Gallimard, 2014), Réparer le monde. La littérature française face au XXIe siècle (José Corti, 2017) pour lequel il est invité en 2018 au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines, L'idée de la littérature. De l'art pour l'art aux écritures (José Corti, 2021) et La littérature est une affaire politique (L'Observatoire, 2022).