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Vincent Pieri

  • (Mercure de France, 2016)
    La voix intérieure
     
    Vincent Pieri
    (Mercure de France, 2016)
    La voix intérieure
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    La voix intérieure

    Depuis ses treize ans, la voix est là, en sourdine ; elle le frôle, le pénètre, se tapit au creux de ses entrailles, hante ses rêves, ses pensées. Un jour, il ne l’entend plus, il l’imagine dans un autre corps, enfin ; le lendemain, elle revient, il la sent rôder. Quelques mois de répit, l’illusion d’en avoir réchappé et elle se manifeste avec la rancune d’une maîtresse jalouse, menaçant de le plonger dans la folle. Jean est violoncelliste et joue dans les plus grands orchestres. Il entend en permanence une voix étrange et sublime, une voix qui le comble par sa perfection, l’obsède par sa présence entêtante et le transporte dans des crises violentes... Son ami Nathanaël, un luthier, intervient alors et l’envoie vers le Sud, à la rencontre d’un obscur gitan, un certain Manuel d’Algirdas, qui pourrait l’apaiser. Seul, Jean part à la recherche de ce guérisseur connu de tous et si difficile à trouver, à la découverte d’un monde singulier, inquiétant et fascinant, avec ses codes sévères, ses rituels impénétrables.

    Vincent Pieri a publié Station Rome (mercure de France, 2013), Prix des Lycéens et Apprentis du Rhône-Alpes 2014, La voix intérieure (Mercure de France, 2016).

    * 2014 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour son premier roman Station Rome
    * 2017 : sélection Prix Littéraire pour La voix intérieure

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    Station Rome
    Station Rome
    (Mercure de France, 2013)

    Plus d'infos

    Au métro Rome, au cœur de l’hiver, un clochard écrit son journal : il y raconte ses journées et ses nuits, les passants, les humiliations et les petites victoires quotidiennes contre le froid, la faim, contre les autres aussi… Parmi tous les visages qui défilent sur le quai de sa station et qu’il se plaît à observer, l’un se détache, relié à son passé, celui d’une jeune musicienne qu’il guette tous les jours, pour le simple plaisir de la voir passer.
    Au fil des pages, sa vie d’avant la rue ressurgit par bribes et prend une place de plus en plus importante. Il était pianiste, autrefois, plutôt doué, mais il n’a pas su saisir sa chance. Il est devenu l’accompagnateur d’Ariane, jeune violoncelliste prodige mais instable, et a fini par apprendre son lourd secret : depuis un malaise sur scène, elle ne ressent plus rien ; elle mène ses auditeurs à des émotions inouïes, mais elle-même n’en éprouve plus.
    Un événement tragique et mystérieux a fini par les séparer, de manière irrévocable, et c’est ce que le personnage cherche à oublier en dormant, en buvant de plus en plus, en s’enfouissant dans des musiques mentales.
    Porté par une langue tour à tour crue et poétique, Station Rome est un roman âpre qui ne peut pas laisser indifférent. Le lecteur est tenu en haleine jusqu’aux toutes dernières pages et la révélation finale, différée avec un art consommé de la tension dramatique, ne peut que le surprendre.

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