Sébastien Ortiz

  • (Gallimard, 2002)
    Tâleb
     
    anonyme
    (Gallimard, 2002)
    Tâleb
    non
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    Tâleb

    Fils d'Ismaël le luthier de Kharâbât, Hâfiz passe son enfance dans les bazars de Peshawar où les siens ont pu reconstruire leur existence, après l'humiliation du départ de Kaboul puis la précarité de la vie dans un camp de réfugiés. Il y a là l'oncle Kamal le contrebandier, la tante Faitana dont la voix se perdit un jour dans les plis de sa robe, le dolent Abdur aux manières de fille et toute la bande des garçons du quartier. Il y a enfin Leylâ, la sueur chérie, contre laquelle il se blottit et qui pour lui convertit la nuit en lumière. Le parcours de Hâfiz bifurque le jour où il passe les portes de la madrassa. Pendant plusieurs années, il s'y imprègne de la parole de Dieu qui féconde la terre, se prend d'amour pour le Prophète et finit par entendre l'appel du Jihad qui tire les Croyants dans le chemin de Dieu et leur épargne la punition du tombeau. Et c'est en Tâleb qu'il entre dans Kaboul assujettie à l'ordre islamique.

    Sébastien Ortiz a publié Tâleb (Gallimard, 2002), Mademoiselle cœur solitaire (Gallimard, 2005), Le goût de Bali (Mercure de France, 2005), Fantômes à Calcutta (Robert Laffont, 2009), Portraits birmans (Arléa, 2012), Le lac de l'Ange (Des Tourments, 2015), Dans un temple zen (Arléa, 2017), La solitude du bonsaï (Arthaud, 2019) et Châtelet-Lilas (Gallimard, 2021).

    * 2003 : sélectionné au Festival du Premier Roman pour son premier roman Tâleb

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