Philippe Forest

  • (Gallimard, 2014)
    Que peut (encore) la littérature ?
     
    Philippe Forest
    (Gallimard, 2014)
    Que peut (encore) la littérature ?
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    Que peut (encore) la littérature ?

    Le 9 décembre 1964 eut lieu à la Mutualité un débat, devenu fameux, réunissant autour de Jean-Paul Sartre quelques écrivains tous appelés à répondre à la même question : «Que peut la littérature?» Cinquante ans après, reprenant le texte de l'intervention de Sartre, la NRF se propose de soumettre à quelques écrivains et critiques d'aujourd'hui la question même à laquelle Sartre apporta autrefois sa réponse personnelle et de leur demander comment ils entendent cette question, quel sens ils lui accordent, quelle réponse ils lui donnent à leur tour.
    Édition publiée sous la direction de Stéphane Audeguy et Philippe Forest

    Philippe Forest a publié L'enfant éternel (Gallimard, 1997), Prix Femina du premier roman, Toute la nuit (Gallimard, 1999), Sarinagara (Gallimard, 2004), Prix Décembre, Le nouvel amour (Gallimard, 2007), Araki enfin : L'hômme qui ne vécut que pour aimer (Gallimard, 2008), Le siècle des nuages (Gallimard, 2010), Prix de l'Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, Le chat de Schrödinger (Gallimard, 2013), Aragon (Gallimard, 2015), Prix Goncourt de la biographie, Une fatalité de bonheur (Grasset, 2016), Crue (Gallimard, 2016), Prix de la langue française pour l'ensemble de son oeuvre et Prix Franz Hessel, L'oubli (Gallimard, 2018), Je reste roi de mes chagrins (Gallimard, 2019), Le pire n'est pas toujours certain (Puf, 2021), Beaucoup de jours (Gallimard, 2022) et Pi Ying Xi - théâtre d'ombres (Gallimard, 2022).

    * 2006 : invité dans le cadre de la saison littéraire aux "Assises de la lecture"
    * 2015 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Que peut (encore) la littérature ?

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    Sarinagara
    Sarinagara
    (Gallimard, 2004)

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    Sarinagara signifie cependant. Ce mot est le dernier d'un des plus célèbres poèmes de la littérature japonaise. Lorsqu'il l'écrit, Kobayashi Issa vient de perdre son unique enfant : oui, tout est néant, dit-il. Mais mystérieusement, Issa ajoute à son poème ce dernier mot dont il laisse la signification suspendue dans le vide.
    L'énigme du mot sarinagara est l'objet du roman qui unit trois histoires : celles de Kobayashi Issa (1763-1827), le dernier des grands maîtres dans l'art du haïku, de Natsume Sôseki (1867-1916), l'inventeur du roman japonais moderne, et de Yamahata Yosuke (1917-1966), qui fut le premier à photographier les victimes et les ruines de Nagasaki. Ces trois vies rêvées forment la matière dont un individu peut parfois espérer survivre à l'épreuve de la vérité la plus déchirante.
    Loin des représentations habituelles du Japon, plus loin encore des discours actuels sur le deuil et sur l'art, dans la plus exacte fidélité à une expérience qui exige cependant d'être exprimée chaque fois de façon différente et nouvelle, le texte de Philippe Forest raconte comment se réalise un rêve d'enfant. Entraînant avec lui le lecteur de Paris à Kyôto puis de Tôkyô à Kôbe, lui faisant traverser le temps de l'existence et celui de l'Histoire, ce roman reconduit le rêveur vers le lieu, singulièrement situé de l'autre côté de la terre, où se tient son souvenir le plus ancien : là où l'oubli abrite étrangement en lui la mémoire vivante du désir.

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    L'enfant éternel
    L'enfant éternel
    (Gallimard, 1997)

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