Negar Djavadi

  • (Liana Levi, 2020)
    Arène
     
    Negar Djavadi
    (Liana Levi, 2020)
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    Arène

    Benjamin Grossman veut croire qu'il a réussi, qu'il appartient au monde de ceux auxquels rien ne peut arriver, lui qui compte parmi les dirigeants de BeCurrent, une de ces fameuses plateformes américaines qui diffusent des séries à des millions d'abonnés. L'imprévu fait pourtant irruption un soir, banalement: son téléphone disparaît dans un bar-tabac de Belleville, au moment où un gamin en survêt le bouscule. Une poursuite s'engage jusqu'au bord du canal Saint-Martin, suivie d'une altercation inutile. Tout pourrait s'arrêter là, mais, le lendemain, une vidéo prise à la dérobée par une lycéenne fait le tour des réseaux sociaux. Sur le quai, les images du corps sans vie de l'adolescent, bousculé par une policière en intervention, sont l'élément déclencheur d'une spirale de violences. Personne n'en sortira indemne, ni Benjamin Grossmann, en prise avec une incertitude grandissante, ni la jeune flic à la discipline exemplaire, ni la voleuse d'images solitaire, ni les jeunes des cités voisines, ni les flics, ni les mères de famille, ni les travailleurs au noir chinois, ni le prédicateur médiatique, ni même la candidate en campagne pour la mairie. Tous captifs de l'arène: Paris, quartiers Est.
    Négar Djavadi déploie une fiction fascinante, ancrée dans une ville déchirée par des logiques fatales.

    Negar Djavadi a publié Désorientale (Liana Levi, 2016), Prix du Style, Prix Emmanuel Roblès, Prix Première, Prix Folies d'encre, Prix du roman - news, Prix littéraire de la Porte Dorée et Prix Lire en poche, Arène (Liana Levi, 2020) et La dernière place (Stock, 2023).

    * 2017 : sélectionnée au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour son premier roman Désorientale
    * 2021 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour Arène

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    Désorientale
    Désorientale
    (Liana Levi, 2016)

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    Si nous étions en Iran, cette salle d'attente d'hôpital ressemblerait à un caravansérail, songe Kimiâ. Un joyeux foutoir où s'enchaînerait bavardages, confidences et anecdotes en cascade. Née à Téhéran, exilée à Paris depuis ses dix ans, Kimiâ a toujours essayé de tenir à distance son pays, sa culture, sa famille. Mais les djinns échappés du passé la rattrapent pour faire défiler l'étourdissant diaporama de l'histoire des Sadr sur trois générations : les tribulations des ancêtres, une décennie de révolution politique, les chemins de traverse de l'adolescence, l'ivresse du rock, le sourire voyou d'une bassiste blonde ...
    Une fresque flamboyante sur la mémoire et l'identité ; un grand roman sur l'Iran d'hier et la France d'aujourd'hui.

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