- (Liana Levi, 2014)Décorama© Club Photo des Fourches(Liana Levi, 2014)DécoramanonImage
Une ville de bord de mer rongée par le béton en barres, quoi de plus banal ? Georges, quadragénaire légèrement obsessionnel, ne parvient pourtant pas à s'y faire et rêve de quitter son métier d'agent immobilier. A contrario du mouvement général, municipalité en tête, qui mise tout sur les constructions modernes depuis que les chantiers navals ont fermé. Justement, une place de gardien de cimetière se libère. Un boulot parfait pour se mettre à l'abri de l'agitation du monde et apaiser ses névroses. Mais le jour où les promoteurs envisagent de raser l'immeuble de ses grands-parents pour réaliser une résidence de standing, les « Corniches d'Azur », Georges replonge. Et ce d'autant qu'il a logé dans un appartement de cet immeuble Pénélope, ex-copine de lycée, aujourd'hui jeune veuve pleine de ressources'
Dans le décorama grandeur nature que constitue sa ville, Georges superpose dans sa tête l'ancien au neuf, applique sur les murs les décalcomanies de ses souvenirs et de ses chimères.
Lucile Bordes a publié Je suis la marquise de Carabas (Liana Levi, 2012), Décorama (Liana Levi, 2014), Prix Littéraire du 2ème roman en 2015, 86, année blanche (Liana Levi, 2016), Que faire de la beauté (Les Avrils, 2022), Amélie et autres femmes sans nom (Thierry Marchaisse, 2022) et Prendre jour (Arnaud Bizalion, 2024).
* 2013 : invitée au Festival du Premier Roman pour son premier roman Je suis la marquise de Carabas
* 2015 : lauréate du Prix Littéraire du 2e roman pour Décorama, et invitée au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour la remise du Prix
nonImageJe suis la marquise de Carabas(Liana Levi, 2012)Plus d'infos
Sait-on jamais tout de ses proches? Une jeune femme traque les indices discordants dans la biographie lisse de son grand-père, un instituteur au soir de sa vie. Remontant la piste d’un piano silencieux et de vieilles partitions de films muets, elle exhume un passé familial insoupçonné, celui d’une célèbre dynastie de marionnettistes forains. La voici dépositaire du monde féerique du Grand Théâtre Pitou. Auguste, un garçon épicier fasciné par les saltimbanques, l’a fondé en 1850. Son fils Émile, virtuose du trucage et de la mise en scène, a fait sa gloire. La troisième génération, lassée d’une vie nomade, a tenté l’aventure du cinéma. Mais au final, pour la narratrice et son grand-père, dernier Pitou au bout de la route après cent cinquante ans, ce sont toujours les marionnettes qui tirent les ficelles.
En privilégiant l’ellipse sur la précision historique, Lucile Bordes brosse dans ce roman plein de fantaisie le parcours d’une famille hors du commun, la sienne.