Kiko Herrero

  • (Pol, 2018)
    El clinico
     
    Kiko Herrero
    (Pol, 2018)
    El clinico
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    El clinico

    "De retour dans ma ville natale, je me retrouve aux urgences de l’hôpital Clínico de Madrid, bâtiment colossal tout de brique et de béton. Quand un curé entre dans ma chambre pour me donner les derniers sacrements, je comprends que je vais mourir.
    Trois jours et trois nuits de délire. Trois jours et trois nuits d’hallucinations éveillées, à me remémorer mon passé, mes premières errances hors de l’Espagne.
    Trois jours et trois nuits, comme Jonas, à attendre la fin dans les intestins du monstre. Déambulations éthyliques et érotiques, conversations disparates, apparitions de fantômes."

    Kiko Herrero a publié Sauve qui peut Madrid ! (Pol, 2014) et El clinico (Pol, 2018).

    * 2016 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour son premier roman Sauve qui peut Madrid !
    * 2019 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour El clinico

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    Sauve qui peut Madrid !
    Sauve qui peut Madrid !
    (Pol, 2014)

    Plus d'infos

    Une baleine morte, la sierra de Madrid, un terrain vague très vague, du vermouth, 40°C, des forains, la mort, la Cruz de los Caidos, des rats et encore des rats, un gorille, un détournement d’avion, une vierge, un alcoolique, des entrailles, Jeanne la Folle, une vieille voyeuse, un exhibitionniste, une source miraculeuse, cinq enfants, une seringue, une culotte, de Gaulle, des collabos, le Caudillo, un lycée, un arc de triomphe, un petit âne, un litre de vin, la peur, le Parc de l’Ouest, un garde forestier, une banane, deux fillettes, une mère, un magistrat à la retraite, un garçon, un curé, de la bave, Dieu, un courant intestinal, des robes de chambre et des robes de chambre, du champagne catalan, la guerre civile, de la mélancolie, de la fibre synthétique, du cognac espagnol, des poèmes d’amour, un anaconda, un porte-plume, du granit, un corbeau, du sang, de l’amertume, une bâtarde, Puerto Real, de l’huile d’olive, du vin rouge, un guardia civil, Utrillo, un juge franquiste, une actrice italienne, Antonio Machado, un forgeron républicain, encore du vermouth, un autre curé, un fou, des squelettes, un rai de lumière, dix balais espagnols, une Bultaco, encore Jeanne la Folle, un abbé, la poussière, du formol, la pute Vierge, des évangélistes, un représentant en chorizos, l’Atlético de Madrid, un rein, un sandwich à la mortadelle, une veuve phalangiste, des poils noirs, des aveugles, un placard, des rois Visigoths, des lilliputiens, Angela Molina, Marlon Brando, le Trocadéro, des amphétamines, un général, encore des bâtards, le Prado, une schizophrène, la Gran Vía, la Bohème de Puccini, du désir, Ceuta, un héros franquiste, Torremolinos, des marquises droguées, Antonin Artaud, des chiens galeux, le Roi du pneu, du paracétamol, une secte phallique, encore un aveugle, encore un curé, des organes génitaux, de la charité, le mystère de la Sainte Conception, des noctambules, de la vodka, un avortement, Léonid Brejnev, Caracas, l’Australie et enfin Paris.
    C’en est trop ! Tout lui revient en cascade : les jeux de l’enfance, la fin du franquisme, la Movida... Quitter Madrid ou finir au caniveau. Mais le passé n’est pas passé, le temps n’est pas mort. Vingt-cinq ans après il doit revenir. Tout est dégradation. Sauve qui peut, sauve qui peut Madrid !

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