- (Arléa, 1996)Le reste du jour(Arléa, 1996)Le reste du journonImage
Au large de la Suède, une mission de l'ONU regroupant des scientifiques de plusieurs pays est chargée de réhabiliter une île contaminée par des déchets toxiques.
Mais que font ces scientifiques sinon participer à une tragédie ? Dans notre monde voué à l'instant et à l'oubli, leur présence à Söborg marque la fin d'une utopie : celle de croire que le progrès va dans le sens de l'humanité.
Dans cet univers clos, la narratrice, Anna Haenckel, jeune mathématicienne de l'ex-Allemagne de l'Est, en fait l'expérience. De par son histoire, elle sait que les mots sont impuissants à dire l'amour, le désir. Seule importe l'ombre qu'ils dessinent. Le reste du jour n'est plus alors qu'un moment, ce moment ultime, ce seuil de pénombre qui révèle d'autres proximités : la perte, l'absence. La jeune fille avance dans ce moment presque sans parler. Et le roman est comme son silence, pénétré d'inaccessibles clartés.Karine Naouri a publié Le reste du jour (Arléa, 1996), L’explosion (Arléa, 1999), Le jeu des rois (Arléa, 2000), Le messager de l’Empereur (Albin Michel, 2004) et Ne t’en vas pas si tôt (Anne Carrière, 2006).
* 1997 : invitée au Festival du Premier Roman pour son premier roman Le reste du jour
* 1999 : invitée dans le cadre de Lire en Fête pour L'explosion
* 2006 : invitée dans le cadre des Assises " Ecrivains / Lecteurs, ou l’influence de la lecture dans la création littéraire"