- (Actes Sud, 2017)Zabor ou les psaumes© Actes Sud(Actes Sud, 2017)Zabor ou les psaumesnonImage
Orphelin de mère, mis à l’écart par son père, il a grandi dans la compagnie des livres qui lui ont offert une nouvelle langue. Depuis toujours, il est convaincu d’avoir un don : s’il écrit, il repousse la mort ; celui qu’il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Telle une Shéhérazade sauvant ses semblables, il expérimente nuit après nuit la folle puissance de l’imaginaire. Ce soir, c’est auprès de son père moribond qu’il est appelé par un demi-frère honni... Fable, parabole, confession, le deuxième roman de Kamel Daoud rend hommage à la nécessité de la fiction et à l’insolente liberté d’une langue choisie.
Kamel Daoud a publié Meursault, contre-enquête (Actes Sud, 2014), Prix des Cinq Continents pour la francophonie, Prix François Mauriac, Prix Liste Goncourt/Le Choix de l'Orient, Prix Liste Goncourt/Le Choix roumain et Prix Goncourt du Premier Roman, La préface du nègre : Le minotaure 504 et autres nouvelles (Actes Sud, 2015), Zabor ou les psaumes (Actes Sud, 2017), Prix Transfuge du meilleur roman français et Prix Méditerranée, Le peintre dévorant la femme (Stock, 2018) et Houris (Gallimard, 2024). Il a reçu le Prix mondial de la Fondation Simone et Cino Del Duca en 2019.
* 2015 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour son premier roman Meursault, contre-enquête
* 2018 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour Zabor ou les psaumes
nonImageMeursault, contre-enquête(Actes Sud, 2014)Plus d'infos
Il est le frère de "l'Arabe" tué par un certain Meursault dont le crime est relaté dans L'Etranger d'Albert Camus. Soixante-dix ans après les faits, Haroun, qui depuis l'enfance a vécu dans l'ombre et le souvenir de son frère, ne se résigne pas à laisser celui-ci dans l'anonymat : il redonne un nom et une histoire à Moussa, mort par hasard sur une plage trop ensoleillée.
Dans un style maîtrisé et percutant, Kamel Daoud apporte une nouvelle vision de l'oeuvre de Camus et brosse le portrait rude mais riche d'une société algérienne, marquée par un demi-siècle d'histoire mouvementée.