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Jeanne Labrune

  • (Grasset, 2014)
    Visions de Barbès
     
    Jeanne Labrune
    (Grasset, 2014)
    Visions de Barbès
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    Visions de Barbès

    Le 12 avril 2012, Richard Debuisne, auteur, acteur, mon complice sur les plateaux de cinéma et aussi mon compagnon, a quitté ce monde. Sans celui qui tenait le premier rôle dans ma vie, j’ai marché dans les rues de Barbès, mon quartier jusqu’alors traversé comme un décor peuplé d’une multitude d’inconnus sur lequel mon regard se posait à peine. J’ai alors “fait le point”, comme on dit au cinéma, sur ces êtres qui devinrent, le temps d’un regard, d’une parole, d’un frôlement ou d’un heurt, des personnages principaux.
    Je revenais chez moi et, l’imagination faisant le reste, j’écrivais.
    Dans l’appartement silencieux, intimement liée par la pensée à celui avec lequel j’avais tant aimé vivre et travailler,  s’est peu à peu élaborée cette suite de textes.

    Jeanne Labrune a publié L'Obscur (Grasset, 2007), Bourse Thyde Monnier 2007 et Prix Rotary-club Cosne-Sancerre 2008, Visions de Barbès (Grasset, 2014) et Depuis la terre, regarder les naufrages (Grasset, 2018).

    * 2008 : invitée au Festival du Premier Roman pour son premier roman L'Obscur
    * 2015 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour Visions de Barbès

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    L'Obscur
    L'Obscur
    (Grasset, 2007)

    Plus d'infos

    Ce roman est l’histoire d’une enfant, Anna, blessée dans un jeu archaïque et brutal.
    C’est l’histoire d’un tortionnaire, Traquette, abruti de misère et de solitude, qui se fera lui-même torturer par ses comparses au cours d’un règlement de compte.
    C’est l’histoire de Thomas, épileptique et solitaire, enfermé pendant cinq années dans un hôpital psychiatrique pour un acte qu’il n’a pas commis.
    C’est l’histoire de Marie qui rencontre Thomas par hasard et qui le ramène à la liberté et à la vie.
    C’est l’histoire d’un amour qui naît entre Thomas et Françoise, la mère d’Anna, cette petite fille qui, en grandissant, découvre le pardon.
    Traquette, être archaïque et violent va peu à peu, à travers le goût des mots et leur pouvoir, accéder à la possibilité de vivre sans blesser ni se blesser.
    C’est l’histoire des lumières et des brouillards dans les forêts de sapins de Corrèze, l’histoire d’une mare au bout d’un chemin, d’un tunnel sous une autoroute, l’histoire des nuits de sommeil et de rêves, l’histoire des ciels étoilés, des âmes inquiètes, des corps troublés, l’histoire des hommes qui ne se lassent pas de chercher à comprendre le monde.

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