Jeanne Benameur

  • (Actes Sud, 2017)
    L'enfant qui
     
    Jeanne Benameur
    (Actes Sud, 2017)
    L'enfant qui
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    L'enfant qui

    Dans l'absence laissée par la disparition inexpliquée de sa mère, un enfant, son père et sa grand-mère partent chacun à la reconquête de leur place et de leur présence au monde.
    Dix-sept ans après le choc des Demeurées, Jeanne Benameur, fidèle aux âmes nues, pose avec L'enfant qui, texte talisman, une nouvelle pierre sur le chemin le plus juste vers la liberté.
    Porté par la puissance de l'imaginaire, L'enfant qui raconte l'invention de soi, et se déploie, sensuel et concret, en osmose avec le paysage et les élans des corps, pour mieux trouver l'envol.

    Jeanne Benameur a publié Les demeurées (Denoël, 2000), Un jour mes princes sont venus (Denoël, 2001), Ça t’apprendra à vivre (Denoël, 2003), Comme on respire (Thierry Magnier, 2003), Une heure, une vie (Thierry Magnier, 2004), Les mains libres (Denoël, 2004), Les reliques (Denoël, 2005), Présent ? (Denoël, 2006), Laver les ombres (Actes Sud, 2008), Les insurrections singulières (Actes Sud, 2011), Profanes (Actes Sud, 2013), Grand Prix RTL-Lire, Otages intimes (Actes Sud, 2015), Prix Brignoles catégorie littérature française, Prix libraires en Seine et Prix Version Femina, L'enfant qui (Actes Sud, 2017), La géographie absente (poésie) (Bruno Doucey, 2017), Ceux qui partent (Actes Sud, 2019), Mon pays d'incertitude (Thierry Magnier, 2019) et Le pas d'Isis ((Bruno Doucey, 2022) et La patience des traces (Actes Sud, 2022), Prix Ouest.

    * 2001 : invitée au Festival du Premier Roman pour son premier roman Les demeurées
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    2009 : invitée dans le cadre de la saison littéraire de Lecture en Tête pour Laver les ombres
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    2010 : invitée au Festival du Premier Roman de Laval en tant qu'invitée d'honneur
    * 2013 : marraine du Festival du Premier Roman
    * 2014 : marraine du Festival du Premier Roman
    * 2017 : invitée au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour L'enfant qui

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    Profanes
    Profanes
    (Actes Sud, 2013)

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    Ils sont quatre, ils ne se connaissent pas mais ils vont rythmer la vie du docteur Octave Lassalle qui les a soigneusement choisis comme on compose une équipe - comme avant autour de la table d'opération, mais cette fois-ci, c'est sa propre peau qu'il sauve, sa propre sortie qu'il prépare.
    Ensemble, cette improbable communauté progressivement tissée de liens aussi puissants qu'inattendus, franchira un seuil, celui des blessures secrètes.
    Un hymne à la vie et un plaidoyer pour la seule foi qui vaille : celle de l'homme en l'homme.

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    Laver les ombres
    Laver les ombres
    (Actes Sud, 2008)

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    Contraindre un corps qui se refuse au plaisir pour attirer le vide, pour suspendre l’équilibre du monde : c’est Léa quand elle danse, c’était sa mère quand elle devait « aimer » les hommes. Par une nuit d’orage en bord de mer, mère et fille acceptent enfin de briser les digues.
    Elle est dans la quête de la beauté, la perfection du geste, la maîtrise absolue du moindre muscle de son corps. Jamais pourtant elle ne parvient à s’affranchir de cette grâce douloureuse qui bannit tout plaisir. Léa semble empêchée de danser par une force centrifuge qu’elle ne sait pas nommer, comme elle semble empêchée d’aimer Bruno, le peintre qu’elle laisse approcher au plus près sans jamais accepter le partage. A la faveur d’une nouvelle chorégraphie, qui place la mère au centre de son art, la danseuse est rattrapée par ses vieux démons qui demandent leur part de lumière. Et quand elle finit par céder à l’insistance de Bruno et pose pour lui, d’où lui vient cette sensation absurde de donner son corps en pâture ? Elle sait que les clés sont dans la maison de l’enfance, dans un secret qu’elle partage sans le connaître. A présent elle doit en avoir « le cœur net ». Par une nuit d’orage, d’apocalypse, elle gagne la petite ville côtière qui l’a vue naître. Mère et fille se retrouvent pour laver les ombres. En onze tableaux où alternent le présent et le passé, peu à peu se dénouent les entraves dont le corps maternel porte les stigmates. Naples à l’époque de la guerre, le bistrot familial, un “bel ami” français qui promet le mariage à une jeune fille de 16 ans et pourtant vend son corps dans une maison close. Puis le départ pour la France, l’enfant inespérée, un semblant d’apaisement tout près du précipice. État des lieux après l’orage : recomposer autrement l’image mythifiée du père, intégrer le faux-pas à la danse. Léa peut aller vers la vie comme la mer revient à l’étale.

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    Les demeurées
    Les demeurées
    (Denoël, 2000)

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    Les demeurées, ce sont une idiote du village et sa fille, fruit d'un contact éphémère avec un ivrogne de passage. Entre ces deux êtres d'infortune, nulle parole. Leur amour est silencieux, bâti sur leur seule présence l'une à l'autre. Leur vie recluse, solitaire, doit cependant prendre fin lorsque la petite Luce prend le chemin de l'école. Là, le monde l'attend et mademoiselle Solange, l'institutrice, est décidée à rompre l'ignorance, à faire jaillir les mots. La Varienne et sa fille vivent cette intrusion de l'extérieur comme une menace. Ensemble, elles renforceront ce lien primal, instinctif qui les unit: un amour quasi mystique, indéfectible, originel.
     

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