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Jean Rouaud

  • (Grasset, 2020)
    L'avenir des simples : petit traité de résistance
     
    Jean Rouaud - Festival du Premier Roman et de Littératures Contemporaines 2021
    (Grasset, 2020)
    L'avenir des simples : petit traité de résistance
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    L’avenir des simples : petit traité de résistance (Grasset, 2020) - Jean Rouaud - Festival du Premier Roman et de Littératures Contemporaines 2021

    L’avenir des simples : petit traité de résistance est un essai écrit en réaction à l'emprise des multinationales sur la vie de chacun, qui, pour Jean Rouaud, tend à décérébrer les individus. Pour résister et se réapproprier son existence, l'auteur préconise de reconsidérer son rapport à la consommation.

    Jean Rouaud a publié Les champs d'honneur (Minuit, 1990), Prix Goncourt en 1990, Des hommes illustres (Minuit, 1993), Le monde à peu près (Minuit, 1996), Les très riches heures (Minuit, 1997), Pour vos cadeaux (Minuit, 1998), Sur la scène comme au ciel (Minuit, 2000), La désincarnation (Gallimard, 2001), L'invention de l'auteur (Gallimard, 2004), L'imitation du bonheur (Gallimard, 2006), La fiancée juive (Gallimard, 2008), Souvenirs de mon oncle (Naïve, 2009), La femme promise (Gallimard, 2009), Evangile (selon moi) (Busclats, 2010), Comment gagner sa vie honnêtement (Gallimard, 2011), Une façon de chanter (Gallimard, 2012), Un peu la guerre (Grasset, 2014), Être un écrivain (Grasset, 2015), Tout paradis n'est pas perdu (Grasset, 2016), Kiosque (Grasset, 2019), Prix Tour Montparnasse 2019, L'avenir des simples (Grasset, 2020), Juge de Montaigne (Seghers, 2022) et Flamboiement de la métaphore (Gallimard, 2024).
    Il est scénariste de deux bande-dessinées : l’adaptation de son premier roman, Les champs d’honneur (Casterman, 2005) et Moby Dick (Casterman, 2007).

    * 2006 : parrain du Festival du Premier Roman
    * 2017 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Tout paradis n'est pas perdu
    * 2020 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines (annulé en raison du covid) et dans le cadre de la saison littéraire pour L'avenir des simples
    * 2021 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour L'avenir des simples

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    Tout paradis n'est pas perdu
    Tout paradis n'est pas perdu
    (Grasset, 2017)

    Plus d'infos

    Quand le ton a monté sur la question du voile et du menu de substitution, il m’a suffi de me retourner pour revoir dans mon enfance ce geste des femmes se couvrant la tête d’un fichu avant de sortir. Nous étions en Loire-Inférieure et la loi de 1905 était suffisamment accommodante pour accorder un jour férié aux fêtes religieuses et servir du poisson le vendredi dans les cantines, et pas seulement celles des écoles libres. Loi de séparation des Églises et de l’État, mais en réalité de l’Eglise catholique et de l’État, les autres faisant de la figuration, et l’Islam n’existant pas puisque les musulmans d’Algérie n’avaient pas le statut de citoyen. De même, il a fallu la tragédie de Charlie pour nous rappeler qu’on avait longtemps débattu avant d’autoriser la représentation des figures sacrées. Ce qui n’allait pas de soi tant le monothéisme se méfiait de l’idolâtrie en souvenir du veau d’or. Les conciliaires réunis à Nicée tranchèrent en faveur de la représentation. C’était en 843.
    Notre monde envahi d’images vient de là. Ce qui n’en fait pas un modèle universel.