- (L'aube, 2003)Le monde m'étais promis(L'aube, 2003)Le monde m'étais promisnonImage
Un médecin gallois, frais émoulu et la tête dans les étoiles, s'engage comme casque bleu et part pour sa première mission dans un pays laissé exsangue après une guerre fratricide. Il y rencontre une jeune femme - qui ne rit jamais -, son enfant et un homme incapable de survivre à la violence qui le ravage. L'idée même de bonheur, devenue obscène, a ici disparu. Le monde m'était promis est donc un roman à trois voix. En le découpant en séquences, l'auteur annonce d'emblée que toute communication est devenue impossible entre cet homme et cette femme, qui ont pourtant partagé les jeux de leur enfance. En effet leurs familles vivent depuis la nuit des temps dans des fermes voisines, elles se sont soutenues, appréciées, entraidées. Mais il aura suffi d'un instant pour faire basculer leur pays dans la guerre, la haine, le viol, le meurtre - et aussi, bien sûr, dans le refus absolu pour chacun de renoncer à son identité lors de la paix imposée. Le jeune Onusien n'a aucun moyen de les sortir de l'impasse ; sa foi, son amour, sa mission volent en éclats contre cette violence assourdissante. Il ne nous reste plus qu'à imaginer comment reconstruire la paix après la guerre, quelle qu'elle soit, où qu'elle soit - et avec elle, la vie...
Jean-Louis Serrano a publié Les chiens des collines (Denoël, 1998), Le monde m’étais promis (L’Aube, 2003), Prix Alain Fournier 2004, La beauté du poulpe (Feuille bleue, 2008), Une saison de venin (Feuille bleue, 2009) et Prison de craie (Borée, 2010).
* 1999 : invité au Festival du Premier Roman pour son premier roman Les chiens des collines
* 2004 : invité dans le cadre de la saison littéraire pour Le monde m'étais promisnonImageLe chien des collines(Denoël, 1998)Plus d'infos
L'instituteur Goran et deux paysans, Anton et son jeune frère Ljubo, partagent la même geôle, plongés malgré eux dans la guerre. Alors que brimades et brutalités trament leurs journées, peu à peu un équilibre subtil et précaire s'établit entre prisonniers et gardiens. La menace constante de la mort nourrit la nostalgie des instants simples et sensuels qui faisaient naguère leur quotidien. Dans cet univers absurde, ces moments précieux et uniques resurgissent comme un formidable hymne à la vie.