- (L’iconoclaste, 2018)La blessure© Stéphane Remael(L’iconoclaste, 2018)La blessurenonImage
Le fiancé de Danielle est mort en Algérie. Hantée par ses lettres, elle sombre dans la folie. Son fils, reporter de guerre, se débat avec cet héritage. Un roman brutal écrit dans l'urgence.
Grand reporter de guerre, Jean-Baptiste Naudet va affronter la mort en Afghanistan, en Bosnie et au Kosovo. Il plonge dans ces conflits contemporains, les yeux écarquillés par l’horreur, avec le sentiment d’y être poussé par une main implacable. Au fil du temps, hanté par des images dantesques et victime de stress post-traumatique, il échoue dans un service psychiatrique parisien. Il cherche alors le sens de son cheminement tragique.
Jean-Baptiste réalise peu à peu qu’il s’est identifié inconsciemment à Robert, le fiancé de sa mère, tué au combat en Algérie. Cette mère, Danielle, que dans son enfance effarée il avait vue sombrer dans la folie. Cette femme hantée par le chagrin et la culpabilité à l’égard du peuple algérien.
Pour sauver sa peau, Jean-Baptiste exhume l’histoire de Robert, le chasseur alpin sacrifié. En Savoie, il retrouve sa tombe, rencontre son frère. Puis il se tourne vers son propre père, autrefois meilleur ami de Robert. Celui-ci lui remet les lettres de Danielle et de son fiancé qui restituent un semestre d’amour, de vie au combat, d’attente à Paris et de rage politique. Il lui faut dix années pour parvenir à les lire puis à écrire ce récit souvent apocalyptique. Ce livre choral entrelace les trois vies de Robert, Danielle et Jean-Baptiste, transpercées par une même balle, tirée un jour de juin 1960 quelque part en Kabylie.Jean-Baptiste Naudet a publié La blessure (L'iconoclaste, 2018), Grand Prix SGDL du premier roman 2018 et Prix ESJ Paris - Maison Blanche - catégorie coup de coeur 2019, et Seul pour tuer Hitler (Novice, 2022).
* 2019 : invité eu Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour La blessure