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Isabelle Jarry

  • (Seuil, 1994)
    Hommage à Théodore Monod
     
    anonyme
    (Seuil, 1994)
    Hommage à Théodore Monod
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    Hommage à Théodore Monod

    Ce livre raconte la vie et les aventures d'un des plus grands naturalistes du XXe siècle. Né en 1902, Théodore Monod appartient à cette génération de chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle dont la vocation a été, durant toute leur vie, de parcourir la planète, d'en observer et d'en inventorier les richesses, à l'image des encyclopédistes du XVIIIe siècle. Professeur honoraire au Muséum national d'histoire naturelle, membre de l'Académie des sciences, ce spécialiste des crustacés et des poissons, amoureux du désert, est avant tout un humaniste. Grand défenseur de la nature, il s'est mobilisé sur tous les fronts touchant à sa protection, sa conservation, sa mise en valeur. Protestant, philosophe, pacifiste, il a défendu sans relâche les valeurs de conscience et de responsabilité de l'homme face à ses semblables et a pris position dans toutes les luttes pour le respect des droits de l'homme.

    Isabelle Jarry a publié L'homme à la passerelle (Le Seuil, 1992), Prix du Premier Roman 1992, René Caillé (Lattès, 1992), Hommage à Théodore Monod (Le Seuil, 1994), L'archange perdu (Gallimard, 1994), Vingt trois lettres d'Amérique (Fayard, 1995), Emportez-moi sans me briser (Fayard, 1996), Le jardin Yamata (Stock, 1999), Au désert (Desclée de Brouwer, 2002), Georges Orwell : cent ans d'anticipation (Stock, 2003), J'ai nom sans bruit (Stock, 2004), Prix Initiales-Littérature Française 2004 (prix des libraires) et Grand Prix Littéraire de l'Héroïne Marie-Claire 2004, La traversée du désert (Stock, 2008), Contre mes seuls ennemis (Stock, 2009), Magique aujourd'hui (Gallimard, 2015) et In paradisum (Gallimard, 2019).

    * 1993 : invitée au Festival du Premier Roman pour son premier roman L'homme à la passerelle
    * 1997 : invitée dans le cadre de la saison littéraire pour Hommage à Théodore Monod
    * 2012 : invitée au Festival du Premier Roman (20 ans)

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    L'homme à la passerelle
    L'homme à la passerelle
    (Seuil, 1992)

    Plus d'infos

    Il est si doux de mentir. Cela évite tant de questions, tant de tracs. Pas d’explication à donner, pas de secret à dévoiler.
    La narratrice a adopté cette règle dès son plus jeune âge. A ses parents qui lui reprochent de perdre son temps à tout répertorier dans des petits carnets, elle raconte qu’elle prépare une pièce de théâtre pour son lycée. Comme ils ne la croient pas, elle l’écrit pour de bon, en deux mois. Et ils la croient.
    Elle a grandi. A fui Paris et la passion pour un architecte qui n’a pas su la débarrasser de ses manies, de ses lubies.
    Elle passe aujourd’hui des heures à la fenêtre de sa chambre du prieuré, ou elle s’est réfugiée depuis plusieurs mois. Des heures à guetter les allées et venues d’un homme sur une passerelle.
    Pourvu que personne ne lui demande jamais pourquoi elle demeure ainsi immobile. Surtout pas lui, pas l’homme de la passerelle qu’elle commence à aimer. Elle serait capable de lui répondre n’importe quoi. Qu’elle est paralysée. Il serait capable de la croire. Et de l’aimer.

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