Guy Boley

  • (Grasset, 2018)
    Quand Dieu boxait en amateur
     
    Guy Boley
    (Grasset, 2018)
    Quand Dieu boxait en amateur
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    Quand Dieu boxait en amateur

    Dans une France rurale aujourd’hui oubliée, deux gamins passionnés par les lettres nouent, dans le secret des livres, une amitié solide. Le premier, orphelin de père, travaille comme forgeron depuis ses quatorze ans et vit avec une mère que la littérature effraie et qui, pour cette raison, le met tôt à la boxe. Il sera champion. Le second se tourne vers des écritures plus saintes et devient abbé de la paroisse. Mais jamais les deux anciens gamins ne se quittent. Aussi, lorsque l’abbé propose à son ami d’enfance d’interpréter le rôle de Jésus dans son adaptation de La Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, celui-ci accepte pour sacrer, sur le ring du théâtre, leur fraternité.
    Ce boxeur atypique et forgeron flamboyant était le père du narrateur. Après sa mort, ce dernier décide de prendre la plume pour lui rendre sa couronne de gloire, tressée de lettres et de phrases splendides, en lui écrivant le grand roman qu’il mérite. Un uppercut littéraire.

    Guy Boley a publié Fils du feu (Grasset, 2016), Grand Prix du premier roman de la SGDL, Prix Georges Brassens et Prix Québec-France Marie-Claire Blais, Quand Dieu boxait en amateur (Grasset, 2018), Prix Mottart, Funambule majuscule (Grasset, 2020) et A ma soeur et unique (Grasset, 2023).

    * 2017 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour son premier roman Fils du feu
    * 2019 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour Quand Dieu boxait en amateur

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    Fils du feu
    Fils du feu
    (Grasset, 2016)

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    Nés sous les feux de la forge où s’attèle leur père, ils étaient Fils du feu, donc fils de roi, destinés à briller. Mais l’un des deux frères décède précocement et laisse derrière lui des parents endeuillés et un frère orphelin. Face à la peine, chacun s’invente sa parade : si le père s’efface dans les vagues de l’ivresse, la mère choisit de faire comme si rien ne s’était passé. Et comment interdire à sa mère de dresser le couvert d’un fantôme rêvé ou de border chaque nuit un lit depuis longtemps vidé ? Pourquoi ne pas plutôt entrer dans cette danse où la gaité renait ? Une fois devenu adulte et peintre confirmé, le narrateur, fils du feu survivant, retrouvera la paix dans les tableaux qu’il crée et raconte à présent. Ainsi nous dévoile-t-il son enfance passée dans une France qu’on croirait de légende, où les hommes forgent encore, les grands-mères dépiautent les grenouilles comme les singes les bananes, et les mères en deuil, pour effacer la mort, prétendent que leurs fils perdus continuent d’exister.

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