Denis Lachaud

  • (Actes Sud, 2011)
    J'apprends l'hébreu
     
    Denis Lachaud
    (Actes Sud, 2011)
    J'apprends l'hébreu
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    J'apprends l'hébreu

    Un adolescent français, fragilisé par une enfance vécue au rythme des mutations professionnelles de son père, développe peu à peu de graves problèmes de communication.
    A 17 ans, Frédéric a perdu le sens de la phrase, seuls les mots lui parviennent, séparément. Après Paris, Oslo et Berlin, c'est en Israël qu'il doit suivre aujourd'hui sa famille.
    Comme chaque destination inconnue, Tel-Aviv s'impose tout d'abord à lui comme un espace angoissant - qu'il faudra apprivoiser.

    Denis Lachaud a publié J'apprends l'allemand (Actes Sud, 1998), La forme profonde ( Actes Sud, 2000), Comme personne (Actes Sud, 2003), Le vrai est au coffre (Actes Sud, 2005), Prenez l'avion (Actes Sud, 2009), J'apprends l'hébreu (Actes Sud, 2011), L'homme inépuisable (Chemin de fer, 2011), Ah ! Ça ira (Actes Sud, 2015), Les métèques (Actes Sud, 2019) et Le silence d'Ingrid Bergman (Actes Sud, 2022).

    * 1999 : invité au Festival du Premier Roman pour son premier roman J'apprends l'allemand
    * 2000 : invité dans le cadre de Lire en Fête pour La forme profonde
    * 2012 : invité dans le cadre de la saison littéraire pour J'apprends l'hébreu

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    La forme profonde
    La forme profonde
    (Actes Sud, 2000)

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    Dans une grande-ville portuaire, sur les bords de l'océan, l'industrialisation a peu à peu supplanté l'activité ancestrale des pêcheurs, d'énormes paquebots en fabrication dans la forme profonde sont à l'image de la puissance et de l'évolution des lieux.
    Rue des Marsouins tout est différent, cette impasse est protégée de la frénésie des ports par un escalier qui se jette vers la mer. Les enfants grandissent dans la rue en toute sécurité, sans déranger personne. Leurs parents se côtoient, se fréquentent pour certains, ou s'ignorent simplement.
    Mais l'été va peser sur les habitants de l'impasse. La violence ordinaire va s'insinuer dans le clan des enfants, bouleverser les destins sans faire de vagues. Une violence imperceptible par les parents, mais à la hauteur de leurs propres mensonges, et de ce territoire impalpable et pour-tant si maîtrisé du paraître.
    Entre peur de l'interdit et faux-semblants, qu'en-dira-t-on et jeux de rôles, rue des Marsouins l'été passe en silence...

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    J'apprends l'allemand
    J'apprends l'allemand
    (Actes Sud, 1998)

    Plus d'infos

    Dans les années soixante-dix à Paris, une famille allemande vit dans l'amnésie, le refus total de ses origines. Les Wommel ont trente-cinq ans, ils sont installés en France depuis près de dix ans. Leur fils, Ernst, va entrer en sixième et, contrairement à son frère aîné, il ne peut accepter le silence qui entoure leur histoire, cette mémoire refusée qui ferait de lui un éternel étranger. Ernst décide d'apprendre l'allemand, la langue de ses parents, celle qu'ils ne parlent jamais, cette interdiction suprême, ce tabou.
    Comme un passeport pour le passé, cet apprentissage devient très vite le moyen par lequel Ernst espère retrouver ses racines. A quatorze ans, il part en Allemagne avec sa classe et rencontre Rolf, son correspondant, avec qui il vivra une tendre amitié. Ce pays lui est enfin ouvert, il y retournera chaque année. Avec là complicité de son camarade allemand, Ernst persévère dans ses recherches et finit par retrouver son grand-père, qu'il croyait mort, mais qui depuis toujours chantait dans ses cauchemars...
    A travers ce personnage d'adolescent fragile et combatif, Denis Lachaud met en scène l'un des thèmes fondamentaux de notre siècle : l'ambiguïté de la mémoire européenne collective. Mais au-delà du Rhin, de ces souvenirs douloureux, bien au-delà de l'Histoire, c'est aussi de l'héritage familial qu'il s'agit, celui auquel chacun d'entre nous doit pouvoir faire face, celui qui nous façonne et qui parfois nous détruit. Celui qui ne devrait, en aucun cas, nous être refusé.

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