Carole Zalberg

  • (Le Chemin de fer, 2018)
    Des routes
     
    Carole Zalberg
    (Le Chemin de fer, 2018)
    Des routes
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    Des routes

    Un texte tendu par l'émotion sur une actualité brûlante et bouleversante ; la place que notre humanité affairée peut réserver à l'afflux de réfugiés. Carole Zalberg excelle à témoigner sans dénoncer, quand les images d'Anne Gorouben disent une humanité que l'on oublie parfois, par habitude ou par incapacité à agir.

    Carole Zalberg a publié Léa et les Voix (Nicolas Philippe/L’embarcadère, 2002), Les Mémoires d'un arbre (Le cherche-midi, 2002), Chez eux (Phébus, 2004), Mort et Vie de Lili Riviera (Phébus, 2005), La mère horizontale (Albin Michel, 2008), Et qu'on m'emporte ( Albin Michel, 2009), L'invention du désir (Chemin de Fer, 2010), À défaut d’Amérique (Actes Sud, 2012), Feu pour feu (Actes Sud, 2014), A la trace (Intervalles, 2016), Je dansais (Grasset, 2017), Où vivre (Grasset, 2018), Des routes (Chemin de Fer, 2018) et Tes ombres sur les talons (Grasset, 2021).

    * 2015 : invitée au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Feu pour feu
    * 2016 : invitée au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour A la trace
    * 2017 : invitée au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Je dansais
    * 2018 : invitée au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Où vivre et Des routes
     

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    Où vivre
    Où vivre
    (Grasset, 2018)

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    A travers leurs voix recomposées par Marie, née en France dans les années 60, les membres d'une famille juive polonaise relatent leur installation en Israël après la guerre.   Au long des décennies intranquilles, les générations nouvelles venues dans l'État juif puis celles qui y sont nées expriment leurs attentes et leurs déceptions, au fil d’un quotidien à jamais hanté par la Shoah. C'est cette fin d'un monde que les plus âgés ont voulu surmonter en construisant un lieu sûr. C'est elle que les plus jeunes veulent empêcher de se reproduire en acceptant avec plus ou moins d'évidence les épreuves que leur pays ne cesse d'imposer.

    De l’après-guerre à nos jours, l'exil des uns et les questionnements de la famille restée en France se répondent, tissant des liens indéfectibles.  Leurs voix se mêlent pour dire avec puissance une destinée familiale complexe et vitale qui est aussi une magnifique plongée dans les paradoxes de l’État d’Israël, autour de la question des pionniers, de leurs rêves, de leurs déceptions.

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    Je dansais
    Je dansais
    (Grasset, 2017)

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    Marie, treize ans, est enlevée et séquestrée. Tour à tour le ravisseur et la victime racontent : lui ce qu’il croit être de l’amour, elle sa résistance intime, son acharnement à vivre. Avec une poésie et une intensité rares, Carole Zalberg ose confronter des voix que tout semble éloigner, creuser les paradoxes de la réclusion et de la liberté.

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    A la trace
    A la trace
    (Intervalles, 2016)

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    Carole Zalberg a passé, entre le 16 avril et le 16 mai 2015, un mois en Israël dans le cadre d'une mission Stendhal de l'Institut Français, pour un projet de fiction inspirée de la vie de ses trois cousins germains nés là-bas. C'était la première fois en 30 ans qu'elle revenait sur cette terre « magnifique et compliquée ». Pour sa famille installée en Israël, c'était une évidence, elle viendrait un jour s'installer là, « chez elle ». Mais pourquoi envisager un exil si l'on n'éprouve pas le besoin de se mettre à l'abri d'une hypothétique menace ? Et une terre, quelle qu'elle soit, peut-elle vraiment être synonyme de sécurité ?

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    Feu pour feu
    Feu pour feu
    (Actes Sud, 2014)

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    Le récit d’exil d'un père et sa fille, dont les deux voix, mues par une énergie d'entrailles et tissées sur le fil du rasoir, disent l’abîme qui les sépare : la rage urbaine de la jeune Adama face au mutisme résigné de son père, qui voit comme une malédiction la mort arriver par la main de sa fille inculpée pour un incendie dans la cité.

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