Carole Martinez

  • (Gallimard, 2020)
    Les roses fauves
     
    Carole Martinez - Festival du Premier Roman et de Littératures Contemporaines 2021
    (Gallimard, 2020)
    Les roses fauves
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    Les roses fauves (Gallimard, 2020) - Carole Martinez - Festival du Premier Roman et de Littératures Contemporaines 2021

    La narratrice, romancière, rencontre Lola, jeune postière à Trébuailles. Etrange Lola qui aime les fleurs et son jardin et qui conserve religieusement au fond de son armoire des cœurs cousus… L’un d’eux va révéler la puissance de ses secrets et ainsi bouleverser les personnages de ce roman envoûtant, sensuel, rythmé, savoureux et finement ciselé.

    Carole Martinez a publié Le cœur cousu (Gallimard, 2007), Prix Renaudot des lycéens, Prix Ulysse, Prix Emmanuel Roblès, Prix Ouest-France/Etonnants Voyageurs, Du Domaine des murmures (Gallimard, 2011), Prix Goncourt des lycéens, La terre qui penche (Gallimard, 2015) et Les roses fauves (Gallimard, 2020).

    * 2008 : invitée au Festival du Premier Roman pour son premier roman Le coeur cousu
    * 2012 : invitée pour les 20 ans du Festival du Premier Roman
    * 2016 : invitée dans le cadre de la saison littéraire pour La terre qui penche
    * 2021 : marraine du Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines

    Bibliographie

     

     

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    La terre qui penche
    La terre qui penche
    (Gallimard, 2015)

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    Blanche est morte en 1361 à l’âge de douze ans, mais elle a tant vieilli par-delà la mort! La vieille âme qu’elle est devenue aurait tout oublié de sa courte existence si la petite fille qu’elle a été ne la hantait pas. Vieille âme et petite fille partagent la même tombe et leurs récits alternent.
    L’enfance se raconte au présent et la vieillesse s’émerveille, s’étonne, se revoit vêtue des plus beaux habits qui soient et conduite par son père dans la forêt sans savoir ce qui l’y attend.
    Veut-on l’offrir au diable filou pour que les temps de misère cessent, que les récoltes ne pourrissent plus et que le mal noir qui a emporté sa mère en même temps que la moitié du monde ne revienne jamais?
    Par la force d’une écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois, Carole Martinez laisse Blanche tisser les orties de son enfance et recoudre son destin.

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    Du domaine des murmures
    Du domaine des murmures
    (Gallimard, 2011)

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    En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire "oui" : elle veut faire respecter son vœu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe... Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte.
    Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante.

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    Le coeur cousu
    Le coeur cousu
    (Gallimard, 2007)

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    Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre : le cœur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement...
    Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels...
    Le roman fait alterner les passages lyriques et les anecdotes cocasses on cruelles. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle tragique de la vie.

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