Carole Fives

  • (Gallimard, 2018)
    Tenir jusqu'à l'aube
     
    Carole Fives
    (Gallimard, 2018)
    Tenir jusqu'à l'aube
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    Tenir jusqu'à l'aube

    Une jeune mère célibataire s'occupe de son fils de deux ans. Du matin au soir, sans crèche, sans famille à proximité, sans budget pour une baby-sitter, ils vivent une relation fusionnelle. Pour échapper à l'étouffement, la mère s'autorise à fuguer certaines nuits. À quelques mètres de l'appartement d'abord, puis toujours un peu plus loin, toujours un peu plus tard, à la poursuite d'un semblant de légèreté.
    Comme la chèvre de Monsieur Seguin, elle tire sur la corde, mais pour combien de temps encore?
    On retrouve, dans ce nouveau livre, l'écriture vive et le regard aiguisé de Carole Fives, fine portraitiste de la famille contemporaine.

    Carole Fives a publié Que nos vies aient l'air d'un film parfait (Le Passage, 2012), C'est dimanche et je n'y suis pour rien (Gallimard, 2015), Une femme au téléphone (Gallimard, 2017), Tenir jusqu'à l'aube (Gallimard, 2018), Quelque chose à te dire (Gallimard, 2022) et Le jour et l'heure (JC Lattès, 2023).

    * 2013 : invitée au Festival du Premier Roman pour son premier roman Que nos vies aient l'air d'un film parfait
    * 2016 : sélection Prix Littéraire du 2e roman pour C'est dimanche et je n'y suis pour rien
    * 2019 : invitée au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour Tenir jusqu'à l'aube

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    C'est dimanche et je n'y suis pour rien
    C'est dimanche et je n'y suis pour rien
    (Gallimard, 2015)

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    Peintre de formation, Léonore a cessé de peindre pour enseigner. A plus de quarante ans, elle n'a pas créé la grande œuvre dont elle rêvait, n'a ni famille ni enfant. Du jour au lendemain, elle décide de s'envoler vers le Portugal, le pays de José, son premier amour, disparu tragiquement à dix-neuf ans, disparition dont elle se sent encore aujourd'hui responsable.
    Dans ce récit raconté au jour le jour, Carole Fives parvient à retranscrire, avec humour et sensibilité, la fragilité de nos existences, tout en évoquant, avec beaucoup de pudeur, le destin ordinaire d'une famille d'immigrés, s'installant en France dans les années soixante-dix.

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    Que nos vies aient l'air d'un film parfait
    Que nos vies aient l'air d'un film parfait
    (Le passage, 2012)

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    Certains pensent que le divorce, ça ne sépare que les adultes.
    Années 80. Déferlante rose sur la France. Première grosse vague de divorces aussi.
    A la télé, Gainsbourg, Benny Hill et le Top 50.
    Un frère et une sœur sont éloignés. Vacances, calendriers, zone A, zone B. La séparation est vécue différemment par chacun. Chacun son film, sa version, le père, la mère, la sœur. Chacun sa chanson.
    Un seul se tait, le cadet. Lui, ne parle pas, il attend. Huit ans, neuf ans, dix ans…
    « Dans les familles, les drames se jouent mais ne se disent pas. » Huit ans, vingt ans trente ans…
    Que nos vies aient l’air d’un film parfait est un livre sur l’amour fraternel, celui qui seul permet de traverser ces années sauvages, ces plages d’enfance.

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