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Antje Krog

  • (Le temps qu'il fait, 2013)
    Une syllabe de sang
     
    Antje Krog
    (Le temps qu'il fait, 2013)
    Une syllabe de sang
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    Une syllabe de sang

    J’écris parce que je suis furieuse, dit un vers de ce recueil. En effet il y a, dans ces poèmes qui sont littéralement des «écrits de résistance», de la colère, de l’insoumission, et une vitalité revendicatrice que n’expliquent pas les seules années de combat politique. La poésie d’Antjie Krog ne fait guère de différence entre les aliénations et, pour elle, il n’est pas une parcelle de vie qui ne mérite le même engagement sans réserve.

    Antje Krog est aune poétesse et romancière sud-africaine. Elle a publié La douleur des mots (Actes Sud, 2004), Ni pillard ni fuyard (Le Temps qu’il fait, 2004), Une syllabe de sang (Le temps qu'il fait, 2013) et Messe pour une planète fragile (Joca Seria, 2020).

    * 2013 : accueillie en résidence en Pays de la Loire par le collectif Lettres sur Loire et d'Ailleurs
     

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    La douleur des mots
    La douleur des mots
    (Actes Sud, 2004)

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    C'est en 1994 que l'Afrique du Sud a organisé, pour la première fois de son histoire, des élections libres et démocratiques. Dans les mois qui suivirent fut créée la Commission Vérité et Réconciliation chargée de dresser un état des lieux des violations des droits de l'homme perpétrées entre 1960 et 1993. Son objectif : faire éclater la vérité publiquement afin d'éviter que de tels drames ne se reproduisent.
    A partir de 1996 et pour plus de deux ans, chaque jour ou presque apportait aux Africains du Sud son lot de terribles révélations concernant le passé du pays.
    La poétesse Antjie Krog a couvert ces événements pour la radio nationale. Elle s'est engagée avec ferveur auprès de ceux qui ont pris la parole dans le cadre de la Commission ou dans son sillage, et cela pendant quatre ans. De la Commission de Réconciliation à la conférence de presse de Robben Island en 1998 en passant par les témoignages des victimes, les missions des agents de l'apartheid, l'entrée en scène de Winnie Mandela et la conférence de presse de l'ancien président P. W. Botha, Antjie Krog est là, elle écoute, enregistre, diffuse et souffre...
    Aussi poignant que percutant, ce livre est un document qui donne la parole aux oppresseurs et aux opprimés à travers le récit de cette femme qui ne cache rien de ses impressions, de ses émotions, de ses indignations ni de ses questionnements face aux témoignages de ceux qui ont rencontré brutalement et souvent tragiquement le cours de l'histoire.

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    Ni pillard, ni fuyard
    Ni pillard, ni fuyard
    (Le temps qu'il fait, 2004)

    Plus d'infos

    Née en 1952 dans une famille de fermiers afrikaners nationalistes, Antjie Krog est enseignante, mère de quatre enfants. Elle s’est fait connaître par des poèmes à la fois rugueux et riches en métaphores, où l’engagement politique et le féminisme ne se départissent jamais d’un amour profond pour ses proches et pour les paysages de son pays.
    Mais Antjie Krog n’a pas l’audace gratuite. Elle vit profondément ses aspirations, ses colères et ses joies. Inlassable, elle écrit comme si a révolte devait s’exprimer tous les jours de l’année. Elle a publié dix recueils (Ni pillard ni fuyard rend compte de la diversité de ses textes de 1969 à 2003 ) et se taille depuis les années 1990 une place à part
    dans la littérature afrikaans. À l’instar de ses aînés André Brink et Breyten Breytenbach, Antjie Krog démontre que l’écriture est à la fois survie personnelle et arme de combat universelle. Elle y ajoute une passion pour la culture des Sud-Africains noirs qui remonte à ses années d’enfance.

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