Arnaud Viviant

  • (Bourin éditeur, 2014)
    Mamihlapinatapai, études et critiques littéraires
     
    Arnaud Viviant
    (Bourin éditeur, 2014)
    Mamihlapinatapai, études et critiques littéraires
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    Mamihlapinatapai, études et critiques littéraires

    Mamihlapinatapai... Surgi de la Terre de feu, le terme homologué Guiness des records, est considéré comme l'un des plus intraduisibles du monde. En substance : "un regard partagé entre deux personnes dont chacune espère que l'autre va prendre l'initiative de quelque chose que les deux désirent mais qu'aucun ne veut commencer." Jusqu'à ce que se décide le critique littéraire, par exemple. D'écrits sur Debord, Jean Jaurès, Carrère, Manchette à Michel Houellebecq, en passant par des analyses fines sur Perec, la littérature marxiste, la question de la correction et bien sûr, quelques ineffables cochonneries adressées à quelques vaches sacrées formatées de la république des lettres : on retrouve en ces pages, tout le sel critique d'Arnaud Viviant, son gai savoir, ses fulgurances et surtout, son talent à transmettre le goût de la lecture.

    Arnaud Viviant a publié La Ville des grincements de dents (Calmann-Lévy, 1998), Ego surf -Un journal de l'an 2000 (Calmann-Lévy, 2001), Le Génie du communisme (Gallimard, 2004), Gainsbourg vu par Arnaud Viviant (Hugo et Compagnie, 2008), Complètement mytho ! Chroniques de la vie moderne (Bourin Éditeur, 2009), La Vie critique (Belfond,2013), Gainsbourg ou l'Art sans art (Bourin Éditeur, 2014), Mamihlapinatapai, études et critiques littéraires (Bourin Éditeur, 2014), Cantique de la critique (La Fabrique, 2021) et Station Goncourt. 120 ans de prix littéraires (La Fabrique, 2023).

    * 2015 : invité au Festival du Premier Roman et des Littératures Contemporaines pour La Vie critique et Mamihlapinatapai, études et critiques littéraires

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    La vie critique
    La vie critique
    (Belfond, 2013)

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    ’est un type banal, il court après les petits boulots, va de galères en enthousiasmes, aime sa femme mais pas seulement, boire des coups avec les copains et zapper sur des sites pornos. Sa profession ? Critique littéraire. Il aime les écrivains morts et parfois quelques vivants. Il vivote, bricole, râle et raconte, à travers un faux journal tenu pendant un an, une vie commencée dans l’idéalisme littéraire et l’utopie politique, puis contrainte aux concessions, sans toutefois renoncer à l’essentiel.
    C’est l’envers du décor d’un métier qui a ses saisons, ses rituels, ses règlements de compte et ses grand-messes – une émission littéraire, la foule du Salon du livre, des rencontres magiques ou désespérantes. Il y a la gestion des stocks et du désir : quand chaque jour arrivent des piles de nouveautés, comment garder l’appétit de lire ? Comment survivre à ce rythme effréné, entre obligations et découvertes, obsessions personnelles et contraintes professionnelles ?
    Le roman du désespoir et de la passion, inentamée et contagieuse : à l’heure du grand chambardement médiatique et virtuel, lire fait-il encore vivre ?

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